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On sait aujourd'hui que le gigantesque site britannique de Stonehenge, l'un des plus importants de la fin du Néolithique, a été construit en plusieurs étapes, de 3000 à 1600 avant J.-C. environ. Les techniques employées pour son édification surpassent en ingéniosité celles utilisées durant la préhistoire. Mais une question demeure : comment des hommes de cette époque ont-ils pu transporter puis disposer les pierres géantes qui composent cet ensemble mégalithique ? De récentes enquêtes ouvrent de nouvelles perspectives sur sa construction et sa finalité.
Mené par l'archéologue Mike Parker Pearson de l'université de Sheffield, le projet Stonehenge Riverside s'efforce d'apporter du nouveau en explorant non seulement l'intérieur mais aussi les environs de ce site de la fin du Néolithique. Avec son équipe, il s'est lancé dans une entreprise de cartographie qui, grâce à des techniques de magnétométrie, a permis de mettre au jour les vestiges d'un monument cérémoniel à moins d'un kilomètre du cercle principal. Celui-ci serait contemporain de Stonehenge et aurait la même orientation. Une surprise de taille pour Mike Parker Pearson qui ne pensait pas trouver un jour "la petite sœur de Stonehenge". Aidé de ses collaborateurs, il a également réussi à définir la fin de "l'avenue Stonehenge", un sentier processionnel qui commence à l'extérieur du site, serpente pendant deux miles et s'interrompt près de la rivière Avon. Ce film s'intéresse également aux techniques de construction du site et notamment à la découverte de plusieurs méthodes simples, nécessitant peu de force, permettant de déplacer, tourner, soulever et dresser des blocs de pierre de plusieurs tonnes.
Avédis est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Français d'origine arménienne, il vient pour la première fois en Arménie, embauché par un ami de la famille. Ensemble, ils doivent déterminer le tracé d'une route qui reliera deux villages isolés du sud du pays. Prix Jean Vigo 2002.
Dans cet eden imprévisible qu'est la campagne, les vies paisibles d'Antoine et du sourcier Noé se trouvent bouleversées par l'irruption d'une femme automobiliste qu'ils trouvent en pleurs sur le bord de la route. Soit le dessin triangulaire d'un marivaudage dans les prés où le foin des lapins, l'odeur du sous-bois et les roseaux de la rivière font figures de témoins.
Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps ? Dans une enquête fouillée, des chercheurs décryptent les mécanismes du vieillissement et explorent de nouvelles stratégies pour le freiner voire l’inverser.
Aujourd’hui, le vieillissement n'est plus considéré par les chercheurs comme un phénomène irréversible mais comme une maladie que l’on pourrait soigner. Pour y parvenir, les scientifiques explorent différentes pistes dans le but de réduire l’âge biologique qui, contrairement à l’âge chronologique, reflète l’état physiologique ou fonctionnel de l’individu. Administration d'un populaire médicament antidiabétique pour prévenir les pathologies liées à l'âge, destruction des cellules vieillissantes en les ciblant par un traitement pharmacologique, transfusion de sang d’un individu jeune sur un plus âgé, thérapie génique grâce à une reprogrammation rajeunissant les cellules… Autant d’innovations qui séduisent un nombre croissant de milliardaires de la Silicon Valley, toujours à l'affût d'investissements prometteurs. Mais, si ces techniques ne sont pas encore développées à grande échelle, l’activité physique et la pratique du jeûne, deux anti-âge parmi les plus efficaces selon les études, peuvent se pratiquer régulièrement et à moindre coût.
Bien vieillir
Faisant intervenir une dizaine de scientifiques et d’entrepreneurs internationaux, cette nouvelle enquête du prolifique duo de réalisateurs Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Un monde obèse, Microbiote – Les fabuleux pouvoirs du ventre, Le jeûne, une nouvelle thérapie ?) dévoile l’avancement de recherches aux allures de science-fiction. Visuellement créatif et usant d'analogies pour faciliter la compréhension des mécanismes biologiques, le film éclaire sur un enjeu majeur de santé publique : bien vieillir en bonne santé.
Perseverance est le tout dernier astromobile conçu par la Nasa pour explorer Mars. Une merveille de technologie qui devrait contribuer à la préparation d’une future mission habitée sur la planète rouge.
Février 2021. Toujours opérationnel, le rover Curiosity, qui explore Mars depuis 2012, attend la relève. Son séjour sur la planète rouge a permis de confirmer que l'eau liquide avait un jour coulé à sa surface, et qu'elle aurait pu héberger la vie… il y a trois milliards d'années. Perseverance, nouvel astromobile conçu par la Nasa, le rejoint avec à son bord un arsenal technologique bénéficiant des progrès scientifiques des dix dernières années. Objectif : le cratère Jezero, un ancien lac où gisent des sédiments contenant peut-être des traces anciennes de vie microbienne.
Dialogue intersidéral
La moindre des actions de Perseverance est retransmise en direct (ou presque, car vingt minutes séparent le temps martien du nôtre) dans les salles de contrôle américaines de la Nasa. Un étonnant dialogue intersidéral s’instaure alors entre le rover et ses programmeurs. Ce film en rend compte à travers des images spectaculaires, que des planétologues et exobiologistes éclairent de leurs commentaires. Parmi eux, l’équipe française du CNES (Centre national d’études spatiales) qui a conçu l’instrument SuperCam, une caméra munie d’un faisceau laser permettant à Perseverance d’analyser la composition du sol et des roches. Les difficultés rencontrées et les premiers retours des informations qu’il nous transmet sont mis en perspective par le discours scientifique, en laboratoire ainsi que depuis l’île espagnole de Lanzarote, dont les paysages volcaniques sont similaires à ceux de la planète rouge. La préparation à une mission habitée sur Mars et les questionnements éthiques font aussi partie des retombées attendues de la mission Perseverance, dont on espère pouvoir étudier les ultimes résultats vers 2030. Une nouvelle page de l'histoire humaine, qui s'écrit aujourd’hui à quelque 400 millions de kilomètres de la Terre.
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’OTAN de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie, en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec la violation russe des frontières de l’Ukraine déclenchée en février 2022.
L’occasion pour Le Dessous des cartes d’explorer, au-delà du cas ukrainien, la relation ambiguë qu’entretient la Russie de Vladimir Poutine avec ses anciens États satellites depuis la fin de l’URSS. Des pays baltes à l’Asie centrale en passant par l’Ukraine, la Biélorussie et le Caucase, la Russie semble encore considérer l’espace post-soviétique comme sa zone d’influence naturelle. Pression militaire, arme économique, soft power : le président russe, Vladimir Poutine, cherche à tout prix à garder la main sur cet “étranger proche”.
Le monde entier a les yeux braqués sur la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine. Situé sur la ligne de front, le site SUBIT des bombardements depuis le début du conflit, faisant planer le risque d’un accident nucléaire, réveillant le traumatisme des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima.
L’occasion pour Le Dessous des cartes de vous proposer un tour du monde du nucléaire civile. Avec ses faibles émissions des CO2 et ses avantages en matière de souveraineté énergétique (notamment pour éviter les hydrocarbures russes) l’énergie nucléaire reste une option dans les mix énergétiques du XXIème siècle. Pourtant, l’extraction de l’uranium, combustible indispensable pour la réaction nucléaire, le stockage des déchets ainsi que le risque de catastrophe nucléaire sont autant d’enjeux qui questionnent le développement de cette énergie.
C’est un pays de contrastes entre glace et lave. Perdue au milieu de l’Atlantique nord, l’Islande fascine par sa géographie singulière : 130 volcans actifs émaillent son territoire dont 10% est constitué de glaciers. Le Dessous des Cartes vous embarque à la découverte du seul pays à générer une électricité 100% renouvelable également pionnier sur la question de l'égalité hommes/femmes.
Riche de ses ressources énergétiques et de sa position stratégique l’Islande intéresse les géants américain, russe et chinois. Reykyavick exporte notamment vers Pékin son savoir-faire en matière de géothermie, énergie qui pourrait remplacer jusqu’à 25% des besoins en charbon de la Chine.
La réalisatrice Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra de Paris qu’elle avait filmés à l’école il y a dix ans, puis à l’orée de leur carrière dans une deuxième saison. Dernier volet de la série, une immersion sensible dans les pas de jeunes artistes qui s’affirment entre ambitions, tournants et questionnements.
Ils ont désormais autour de 25 ans. Certains approchent de leur rêve de devenir étoile, d’autres s’épanouissent loin de la prestigieuse institution qui les a formés. Admis parmi les premiers danseurs de l’Opéra, dernière étape avant le Graal, Pablo s’apprête à interpréter le rôle du flamboyant Mercutio dans le Roméo et Juliette de Noureev. De leur côté, Roxane et Antonio répètent une chorégraphie de Roland Petit, tout en préparant le très sélectif concours annuel de promotion interne qui leur permettra, peut-être, d’accéder au même grade que leur camarade. Awa, elle, se sent "plus complète" dans la vie comme dans le corps de ballet depuis qu’elle a renoué avec sa culture malienne. En master au département danse de l’université Paris 8, Yoann – dont la vocation est née grâce au film Billy Elliot – conjugue pratique personnelle et travaux de recherche sur les danses de manifestation. Tandis qu’Aubin a renoué avec la danse au sein du ballet de Split, Ariane et Simon s’attaquent au défi de la création : la première avec sa compagnie d’improvisation, le second en élaborant une chorégraphie pour la série L’Opéra.
Cheminement
Après avoir partagé leur apprentissage (Graines d'étoiles) puis leur entrée dans la cour des grands (Graines d'étoiles... cinq ans après), Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra à l’heure de choix déterminants. Filmés sur scène, en répétitions et dans leur intimité, seuls ou en groupe, tous partagent avec une touchante sincérité leurs aspirations, leurs doutes et leurs réflexions. À travers des séquences puisées dans la première saison, la réalisatrice donne à voir leur évolution, en mettant en regard les adultes d’aujourd’hui et les adolescents qu’ils étaient. Entre classique et breakdance, entre cheminement intérieur et ambitions professionnelles, le portrait choral, plein de délicatesse, de jeunes artistes en quête d’eux-mêmes.