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Dans l’esprit de chacun, il y a le général qui a fait l’Histoire : un homme fort dans son exercice du pouvoir et devenu un véritable mythe. Bien des gens pensent que l'individu Charles de Gaulle ne connut jamais de vrais moments de faiblesse. Pourtant, un document filmé prouve le contraire : l’interview que De Gaulle donne à Michel Droit au lendemain de Mai-68 pour s’expliquer sur les événements. Ce jour-là, le président au verbe haut se confie au peuple français dans un moment d’abandon. Il admet que, à plusieurs reprises, il a été tenté par le forfait au cours de sa vie militaire et politique : "J’ai eu la tentation de me retirer." À Dakar en 1940 ; à Londres en 1942 ; à Paris en 1946, lorsqu’il quitte le gouvernement ; en 1954 à la fin du Rassemblement pour la France (RPF) ; et en 1965, lorsqu’il est mis en ballotage et qu'"une vague de tristesse a failli [l]’entraîner au loin".À partir de cet entretien donné au journaliste académicien, ce documentaire retrace ces cinq épisodes de doute de la vie du général de Gaulle. Cinq moments de l’histoire au cours desquels celui que l’on croyait être un colosse montre toute sa fragilité. C’est aussi toujours ces moments-là qu’il choisit pour rebondir, revenir dans l’arène et reprendre la main. Alors, ces tentations relèvent-elles de l’aveu de faiblesse ou d’une stratégie délibérée ?
Le 3 janvier 1889. Turin. Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche s'oppose au comportement brutal d'un cocher flagellant son cheval qui refuse d'avancer. Nietzsche sanglote et enlace l'animal. Puis son logeur le reconduit à son domicile. Le philosophe y demeure prostré durant deux jours, avant de sombrer, au cours des onze dernières années de son existence, dans une crise de démence. Tel est le prologue initial du film qui s'attache, ensuite, à décrire minutieusement la vie du cocher, celle de sa fille et, enfin, celle du cheval...
Anne n’a pas d’amis, pas d’enfants, pas d’amants. Elle fait semblant de vivre. Un jour, un oiseau entre dans son appartement… "Les plus beaux sujets sont peut-être ceux dont la ténuité le dispute à la profondeur, laissant à la seule mise en scène le choix de trancher. Tout un arc de délicatesses enserre l'héroïne endeuillée, laissée au mystère de son âme mais traquée avec opiniâtreté dans sa vie quotidienne. "Les Inrockuptibles - Axelle Ropert
De la France au Canada en passant par les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis, le réalisateur a retrouvé les membres dispersés de la famille Samater. Somaliens et musulmans, ils ont fui dans les années 1990 leur pays déjà déchiré par la guerre. Après vingt ans d'efforts pour se construire une nouvelle vie et une situation sociale, ils répondent sans détours à la question que tout immigré est amené un jour à se poser dans son pays d’accueil : se sentent-ils devenus citoyens à part entière ou ont-ils le sentiment de rester des étrangers ?
Quelques 300 allemands convertis au judaïsme vivraient aujourd’hui en Israël… Parmi eux, Yoham : il a épousé une femme juive dont une partie de la famille a été décimée la Shoah. Ensemble, ils ont eu quatre filles. Pourtant, le père de Yoham, qui vit encore en Allemagne, n’a rien renié de ses convictions nazies. Gunther, lui, a éprouvé le besoin de venir en Israël immédiatement après la guerre pour aider le peuple juif. Avec son épouse allemande, ils n’ont pas souhaité devenir juifs, mais leurs cinq enfants, tous israéliens, se sont convertis au Judaïsme...
Même la troisième génération se sent concernée… Chaque année, des jeunes allemands de vingt ans viennent en Israël faire du bénévolat auprès de victimes de la Shoah en fin de vie.Tous ces allemands ne sont pas descendants de nazis, mais leur démarche pose question : qu’est-ce qui peut les pousse à se rapprocher du peuple juif ? Un sentiment de culpabilité ? De responsabilité ? Le besoin de réparer ?En suivant le processus de conversion de Matthias Goering et au travers de rencontres avec ces allemands établis en Israël, avec des rabbins et des intellectuels, le film tente de répondre a ces interrogations…
La pomme, les sept nains, le cercueil de verre, le prince à cheval, le miroir magique... : le metteur en scène Nicolas Liautard a parié sur les images évoquées dans le conte pour faire du théâtre sans texte. Une succession de tableaux vivants, où le langage du corps, les jeux de lumière et la scénographie créent une féerie intemporelle qui sollicite l'imaginaire des enfants.
Dès 3 ans