1872 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Kirikou, minuscule enfant sorti seul du ventre de sa mère, naît dans un village en proie à une terrible malédiction.
La sorcière Karaba a tari la source, rançonne les habitants et dévore les hommes partis la combattre. Entourée de son armée de fétiches magiques, elle règne sur le village. Kirikou, aussi petit que sage et malin, veut savoir pourquoi la sorcière est si méchante. Pour cela, il se rend dans la montagne interdite où son grand-père détient la vérité qui l'aidera à sauver les villageois.
Film poétique, fable onirique, Kirikou et la sorcière est une merveille du cinéma d'animation. Loin des clichés manichéens, il met en scène une histoire inspirée des contes d'Afrique de l'Ouest, chargée de symboles, de rêve et de magie. Tout, ici, est question d'interprétation : le film peut se regarder sous plusieurs angles : onirique, psychanalytique...
Par le jeu des couleurs et des formes, l'univers de Karaba, sombre, géométrique, anguleux, tranche avec la rondeur et la luminosité du minuscule héros et des animaux qu'il rencontre. Michel Ocelot et Raymond Burlet rivalisent d'humour et d'ingéniosité pour donner un sens à sa quête et pimenter son chemin d'aventures touchantes.
Dès 3 ans
L'An 2008 met en scène une collection d'archétypes de la mondialisation : le consommateur insouciant, la sociale dumper chinoise, le défricheur amazonien, le voleur de plaques d'égouts, la tuvaluane inondée, le surendetté américain, le trader inconséquent, la veuve écossaise, etc. Tous ces personnages, à la fois dérisoires et emblématiques, vont s'interpeller mutuellement, s'accuser des maux qu'ils subissent et s'excuser pour les dommages qu'ils provoquent.Des bureaux de La City aux usines du Guangdong, des marchés de Lagos aux villas de Beverly Hills, ce chassé-croisé picaresque va peu à peu dessiner la folle escalade de l'économie mondialisée.
En 1994, 4 000 personnes mouraient du Sida en France. En 2008, on recensait 350 décès, souvent dus à des dépistages tardifs.
Arrivé en 1996, le traitement par trithérapie, très contraignant au départ, s'est amélioré. De maladie mortelle, le sida s'est mué en maladie chronique. Beaucoup de personnes atteintes par le VIH ont retrouvé une existence normale. Les couples mènent une vie sexuelle sereine et font des bébés, sans risque de contamination. Bien sûr, des difficultés subsistent : acceptation de la maladie, discrimination, complications de santé pour les malades qui vivent depuis vingt ans avec le virus. Mais le principal chantier se situe sur le terrain d'une prévention défaillante.
Six à sept mille nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année en France. Comment convaincre par exemple les jeunes gays de se protéger d'une maladie qui fait moins peur ?
Tourné en France et à Berlin, ce documentaire enquête avec pédagogie et rigueur auprès de médecins - au sein des services de pointe des hôpitaux Paul-Brousse et Georges-Pompidou - et de responsables associatifs - Didier Lestrade, cofondateur et ex-président d'Act Up, Bruno Spire, président d'Aides… Grâce aux témoignages très vivants des personnes séropositives issues de milieux différents, il dresse un panorama complet de la façon dont on vit avec le sida dans un pays occidentalisé, levant au passage des représentations erronées ou obsolètes.
Octobre 1957. Les paras du colonel Mathieu cernent le refuge d’Ali-La-Pointe, responsable de la guérilla urbaine. Pendant ses heures de réclusion forcée, Ali revit l’itinéraire qui l’a conduit de l’état de délinquant et proxénète à celui de chef guérillero du F.L.N. Novembre 1954, l’organisation terroriste entreprend son activité en Algérie ; ce sont les premiers attentats à la bombe dans les bars, les gares et les cinémas de la « ville européenne ». Ali devient l’un des chefs de l’organisation, sous la direction de Ben M’Hidi, alors qu’arrivent à Alger les parachutistes salués par la population européenne. Le colonel Mathieu, mettant à profit une grève, pénètre dans le quartier arabe et procède aux premières arrestations...
6,5 milliards d'hommes sur Terre aujourd'hui, 8 milliards en 2030. Une Europe en panne de natalité qui vieillit dangereusement ; une Afrique jeune et en pleine croissance démographique ; un pôle formé de la Chine et de l'Inde ("Chindia") qui s'imposera demain comme le nouveau moteur économique de la planète... La population mondiale est en pleine révolution. Un séisme qui va redessiner les cartes et transformer nos modes de vie.
Chance ou menace ?
Sur le Vieux Continent, les pyramides des âges s'inversent inexorablement. Qui va payer ? Quelles doivent être les priorités ? Des questions taboues qui risquent d'attiser les tensions sociales et les conflits entre générations. L'Union européenne se barricade contre l'immigration, parfois au mépris de ses principes démocratiques, mais elle sera vraisemblablement amenée à se tourner vers les pays du Sud pour rajeunir sa population. Comment la planète supportera-t-elle cette pression démographique ?
Depuis le milieu des années 1980, le chick flick, littéralement “film de poulettes”, est devenu un classique du cinéma américain, au même titre que le western ou le film noir : Quand Harry rencontre Sally, Coup de foudre à Notting Hill, Pretty woman, Le diable s’habille en Prada, Sex and the city… Tous ont fait un carton aux box-offices américain et mondial, avec un schéma et des codes bien rodés. Adaptation moderne du fantasme de Cendrillon, dont les thèmes principaux sont la quête de l’amour et du prince charmant, les chick flicks en disent long sur l’image de la femme et son évolution dans le cinéma américain. Comment s’est-elle transformée, de Scarlett O’Hara à Julia Roberts en passant par Bette Davis ? Trente ans après la révolution féministe, les “films de filles” sont-ils le reflet d’un retour en arrière ? Affranchie de certains tabous, l’héroïne américaine a gagné son indépendance financière. Mais est-elle pour autant libérée ?
Partout, au sortir de telles douleurs, les collectivités nationales concernées ont dû affronter le défi formidable d'un nouveau vouloir-vivre ensemble. Comment s'accommoder du passé ? Quelle justice faire passer et quand en clore le processus ?
Quelle mémoire perpétuer - ou quel oubli imposer ? Faut-il fixer des limites judiciaires à l'enquête historique et à la publication de ses résultats afin de protéger, dans l'avenir, la concorde ? Quelles concessions consentir envers la barbarie au profit de la paix civile ?
Deux jeunes couples débarquent sur une île d'un archipel suédois. Jocke et Malin viennent de se fiancer, Tom et Stella se sont rencontrés il y a peu. Ce qui s'annonçait comme un week-end de détente amoureuse fait peu à peu place à des tensions profondes à travers lesquelles s'expriment désirs et frustrations.
Tourné en 1999, Tout sur ma mère est le treizième long métrage de Pedro Almodóvar. Le réalisateur, qui fut une figure incontournable et turbulente de la Movida – mouvement caractérisé par un renouveau culturel et la libération des mœurs de l’Espagne postfranquiste –, y explore la société barcelonaise au tournant du millénaire par le biais de cinq destins de femmes (dont un travesti) aux prises avec les drames de la vie : le deuil, la drogue, la prostitution et le sida.
Reflet d’une époque et de ses excès, Tout sur ma mère bouscule les conceptions traditionnelles de l’identité, du genre et de la famille. Le cinéaste, pour qui "en chaque homme, il y a une femme", a dédié le film à sa mère, disparue en 1999.
Dans un long entretien, il évoque l’influence qu'elle a eue sur sa carrière – conteuse du village, elle lui a transmis le goût de la fiction – et explique pourquoi les femmes occupent tant d’importance dans sa vie, et pourquoi il mène un véritable combat pour les minorités sexuelles et l’esprit de tolérance. Penélope Cruz, Marisa Paredes, Cecilia Roth et Antonia San se confient également à Antoine de Gaudemar, revenant sur la forte personnalité du cinéaste et l’importance décisive qu’il a eue sur leur parcours. Nouvel opus de la série documentaire cinéphile lancée par Serge July, ce film est une vivante introduction à l’univers si particulier de Pedro Almodóvar, baroque, romanesque, extravagant, mais aussi très attentif à la société contemporaine et à la marche du monde.
Le scénario est inspiré d'un fait divers très célèbre au Japon : en 1936, Abe Sada, violée à quinze ans, une ancienne prostituée devenue servante dans une auberge , découvre l'amour fou avec le propriétaire de l'établissement. Ils s'enferment dans une relation sexuelle ininterrompue, jusqu'à la mort volontaire de l'homme et sa castration par Abe Sada. Au terme de son procès, elle est condamnée à six ans de prison et graciée au bout de cinq ans. Elle revendique son acte d'amour. Elle devient l'égérie du féminisme naissant. Cinq films ont été consacrés à cette histoire, entre les années 60 et les années 70 : celui de Nagisa Oshima est le dernier.