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Comment préserver les trésors architecturaux et naturels de l’une des plus belles villes du monde ? Un état des lieux des solutions mises en œuvre par les Vénitiens pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique.
Bâtie il y a mille six cents ans sur le chapelet d’îles d’une zone marécageuse ouverte sur la mer Adriatique, Venise est confrontée à une multitude de fléaux. Si, au XVe siècle, de vastes travaux ont été entrepris pour lutter contre l'envasement progressif de la lagune, ces derniers ont aussi eu pour conséquence d'augmenter la fréquence des inondations, accrue désormais par le dérèglement climatique. Devenue une destination phare de voyage, la cité italienne accueille chaque année des millions de touristes, ce qui aggrave encore les risques de submersion : le sillage colossal des paquebots et des cargos accélère en effet dangereusement l'érosion des marais salants voisins, alors que les nombreux bateaux à moteur qui circulent à vive allure sur ses voies navigables abîment les parois des canaux. Allant de pair avec l’élévation du niveau des eaux, le sel de mer, lui, ronge en silence les matériaux qui ont servi à construire ses palais et bâtiments séculaires...
Assurer l’avenir
De la salle de contrôle de Moïse, l’ingénieux système de digues artificielles contre la marée montante, au minutieux travail de restauration des mosaïques de la basilique Saint-Marc, d’une démonstration de navigation en hydroptère – un bijou de technologie qui file à 20 nœuds sans sillage – à la renaissance festive d’une régate d’aviron ou au bannissement, dans un étroit canal à l’ouest de la ville, des gigantesques navires de croisière, les Vénitiens, résilients, ne se résignent pas face aux nombreuses menaces qui les guettent. Plongeant aux côtés des chercheurs, des ingénieurs et des artisans d’art qui, chacun dans leur domaine, sont mobilisés pour préserver les trésors architecturaux et l’écosystème lagunaire ayant fait de la Sérénissime l’une des plus belles cités du monde, ce documentaire met en lumière les solutions expérimentées pour assurer l’avenir d’une cité millénaire, fragilisée par les ravages du temps, la montée des eaux et le tourisme de masse.
Un an après la prise de pouvoir des talibans, retour sur l’effondrement de l’Afghanistan et ses conséquences sur une population enserrée et appauvrie. Dans ce nouvel émirat islamique qui n’a pas fini d’effrayer l’Occident, Patrick de Saint-Exupéry et Pedro Brito da Fonseca ont eu accès à des témoignages inédits.
Le 15 août 2021, l'Afghanistan sombre dans le chaos. En une journée, l’achèvement du retrait des forces occidentales précipite la débâcle du régime en place : l’armée se volatilise, les responsables déguerpissent et les talibans prennent Kaboul sans combattre. Le grand pays d’Asie centrale ouvre un nouveau chapitre de son histoire tragique, vingt ans après la "guerre au terrorisme" lancée par George W. Bush en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Maîtres incontestés de 40 millions d’Afghans pris au piège, les "étudiants en religion" sont de retour et savourent leur revanche en se posant en vainqueurs des États-Unis. Leur programme ne surprendra personne : restaurer l'émirat islamique et mettre en place la "vraie" charia. Le rêve d’un retour à un monde parfait, pur, scandé de chants religieux et de commandements divins appliqués à la lettre comme au temps du prophète. Peu à peu, l’étau se resserre sur une population civile dont le mode de vie est désormais assimilé à un "ancien monde", et notamment sur les femmes. Les rares mouvements de contestation sont étouffés à feu doux et réprimés dans la discrétion. Vingt ans d'espoirs et de reconstruction sociale sont anéantis.
Femmes clandestines
"Une défaite sans rémission, une victoire sans avenir." Pendant l'année 2021, le réalisateur Pedro Brito da Fonseca et le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry ont arpenté l'Afghanistan à de multiples reprises, avant, pendant et après l'arrivée des talibans. Placés en première ligne, ils documentent l’effondrement de tout un pays et témoignent des bouleversements qui n’ont pas manqué de survenir. Parcourant différentes régions, ils questionnent des Afghans frappés de misère et rencontrent aussi les talibans, simples maillons ou chefs politiques. L'avenir promis par les nouveaux seigneurs au pouvoir ? "Allah y pourvoira", promet Khalil Haqqani, le nouveau ministre des Réfugiés, dont la tête est mise à prix 5 millions de dollars par le FBI pour son association avec Al Qaïda. Le film s’intéresse aussi au sort des femmes et donne la parole à de courageuses militantes, qui ont décidé de ne pas baisser les bras. Réunions secrètes, manuels scolaires sauvegardés coûte que coûte et tracts distribués à la volée constituent le panel parfois dérisoire des actions séditieuses de ces résistantes constamment menacées, qui promettent pourtant de tout mettre en œuvre pour que leur liberté, mais aussi plus généralement celle de leur pays, ne soit rayée de la carte.
Marcia, jeune chanteuse passionnée, enregistre un album avec son idole Daredjane, icône rock des années 1970, qui disparait soudainement. Pour sortir leur album, elle doit convaincre l’ayant-droit de Daredjane, Anthony, placier sur le marché d’une petite ville, qui n’a jamais aimé sa lointaine parente et encore moins sa musique. Entre le bon et le mauvais goût, le populaire et le chic, la sincérité et le mensonge, leurs deux mondes s’affrontent. À moins que l’amour, bien sûr...
Perseverance est le tout dernier astromobile conçu par la Nasa pour explorer Mars. Une merveille de technologie qui devrait contribuer à la préparation d’une future mission habitée sur la planète rouge.
Février 2021. Toujours opérationnel, le rover Curiosity, qui explore Mars depuis 2012, attend la relève. Son séjour sur la planète rouge a permis de confirmer que l'eau liquide avait un jour coulé à sa surface, et qu'elle aurait pu héberger la vie… il y a trois milliards d'années. Perseverance, nouvel astromobile conçu par la Nasa, le rejoint avec à son bord un arsenal technologique bénéficiant des progrès scientifiques des dix dernières années. Objectif : le cratère Jezero, un ancien lac où gisent des sédiments contenant peut-être des traces anciennes de vie microbienne.
Dialogue intersidéral
La moindre des actions de Perseverance est retransmise en direct (ou presque, car vingt minutes séparent le temps martien du nôtre) dans les salles de contrôle américaines de la Nasa. Un étonnant dialogue intersidéral s’instaure alors entre le rover et ses programmeurs. Ce film en rend compte à travers des images spectaculaires, que des planétologues et exobiologistes éclairent de leurs commentaires. Parmi eux, l’équipe française du CNES (Centre national d’études spatiales) qui a conçu l’instrument SuperCam, une caméra munie d’un faisceau laser permettant à Perseverance d’analyser la composition du sol et des roches. Les difficultés rencontrées et les premiers retours des informations qu’il nous transmet sont mis en perspective par le discours scientifique, en laboratoire ainsi que depuis l’île espagnole de Lanzarote, dont les paysages volcaniques sont similaires à ceux de la planète rouge. La préparation à une mission habitée sur Mars et les questionnements éthiques font aussi partie des retombées attendues de la mission Perseverance, dont on espère pouvoir étudier les ultimes résultats vers 2030. Une nouvelle page de l'histoire humaine, qui s'écrit aujourd’hui à quelque 400 millions de kilomètres de la Terre.
En février 2022, Vladimir Poutine a justifié son invasion de l’Ukraine par la menace que ferait peser sur sa sécurité l’adhésion à l’OTAN de certains pays frontaliers. Depuis les révolutions de couleurs, en Géorgie, en Ukraine, l’obsession du Kremlin de ne pas perdre son influence dans l’ex-espace soviétique a franchi une étape supplémentaire avec la violation russe des frontières de l’Ukraine déclenchée en février 2022.
L’occasion pour Le Dessous des cartes d’explorer, au-delà du cas ukrainien, la relation ambiguë qu’entretient la Russie de Vladimir Poutine avec ses anciens États satellites depuis la fin de l’URSS. Des pays baltes à l’Asie centrale en passant par l’Ukraine, la Biélorussie et le Caucase, la Russie semble encore considérer l’espace post-soviétique comme sa zone d’influence naturelle. Pression militaire, arme économique, soft power : le président russe, Vladimir Poutine, cherche à tout prix à garder la main sur cet “étranger proche”.
Le monde entier a les yeux braqués sur la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine. Situé sur la ligne de front, le site SUBIT des bombardements depuis le début du conflit, faisant planer le risque d’un accident nucléaire, réveillant le traumatisme des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima.
L’occasion pour Le Dessous des cartes de vous proposer un tour du monde du nucléaire civile. Avec ses faibles émissions des CO2 et ses avantages en matière de souveraineté énergétique (notamment pour éviter les hydrocarbures russes) l’énergie nucléaire reste une option dans les mix énergétiques du XXIème siècle. Pourtant, l’extraction de l’uranium, combustible indispensable pour la réaction nucléaire, le stockage des déchets ainsi que le risque de catastrophe nucléaire sont autant d’enjeux qui questionnent le développement de cette énergie.
C’est un pays de contrastes entre glace et lave. Perdue au milieu de l’Atlantique nord, l’Islande fascine par sa géographie singulière : 130 volcans actifs émaillent son territoire dont 10% est constitué de glaciers. Le Dessous des Cartes vous embarque à la découverte du seul pays à générer une électricité 100% renouvelable également pionnier sur la question de l'égalité hommes/femmes.
Riche de ses ressources énergétiques et de sa position stratégique l’Islande intéresse les géants américain, russe et chinois. Reykyavick exporte notamment vers Pékin son savoir-faire en matière de géothermie, énergie qui pourrait remplacer jusqu’à 25% des besoins en charbon de la Chine.
La réalisatrice Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra de Paris qu’elle avait filmés à l’école il y a dix ans, puis à l’orée de leur carrière dans une deuxième saison. Dernier volet de la série, une immersion sensible dans les pas de jeunes artistes qui s’affirment entre ambitions, tournants et questionnements.
Ils ont désormais autour de 25 ans. Certains approchent de leur rêve de devenir étoile, d’autres s’épanouissent loin de la prestigieuse institution qui les a formés. Admis parmi les premiers danseurs de l’Opéra, dernière étape avant le Graal, Pablo s’apprête à interpréter le rôle du flamboyant Mercutio dans le Roméo et Juliette de Noureev. De leur côté, Roxane et Antonio répètent une chorégraphie de Roland Petit, tout en préparant le très sélectif concours annuel de promotion interne qui leur permettra, peut-être, d’accéder au même grade que leur camarade. Awa, elle, se sent "plus complète" dans la vie comme dans le corps de ballet depuis qu’elle a renoué avec sa culture malienne. En master au département danse de l’université Paris 8, Yoann – dont la vocation est née grâce au film Billy Elliot – conjugue pratique personnelle et travaux de recherche sur les danses de manifestation. Tandis qu’Aubin a renoué avec la danse au sein du ballet de Split, Ariane et Simon s’attaquent au défi de la création : la première avec sa compagnie d’improvisation, le second en élaborant une chorégraphie pour la série L’Opéra.
Cheminement
Après avoir partagé leur apprentissage (Graines d'étoiles) puis leur entrée dans la cour des grands (Graines d'étoiles... cinq ans après), Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra à l’heure de choix déterminants. Filmés sur scène, en répétitions et dans leur intimité, seuls ou en groupe, tous partagent avec une touchante sincérité leurs aspirations, leurs doutes et leurs réflexions. À travers des séquences puisées dans la première saison, la réalisatrice donne à voir leur évolution, en mettant en regard les adultes d’aujourd’hui et les adolescents qu’ils étaient. Entre classique et breakdance, entre cheminement intérieur et ambitions professionnelles, le portrait choral, plein de délicatesse, de jeunes artistes en quête d’eux-mêmes.
En traquant la neuvième planète, célèbre inconnue, les astronomes du monde entier contribuent aujourd’hui à modifier le récit sur les débuts chaotiques de notre Système solaire. Une passionnante et vertigineuse enquête scientifique.
Aux confins de notre Système solaire se cacherait une mystérieuse planète géante dont la masse équivaudrait à cinq fois la Terre. L’année y durerait plus de dix mille ans, tant elle orbite loin du Soleil. Plusieurs équipes d'astronomes, dont les Américains Chad Trujillo et Scott Sheppard, traquent sans relâche cette hypothétique exilée. Avec quels indices ? Et pourquoi est-elle si difficile à détecter ? À la veille des années 2000, la déclassification comme neuvième planète de Pluton, reléguée au statut de "planète naine" à la suite de la découverte d'une population d’objets célestes de taille similaire, a provoqué un séisme dans la communauté des astronomes – et l’indignation d’une partie du public ! Ironie de l’histoire, ceux-là mêmes qui en étaient à l’origine se révèlent aujourd'hui les plus opiniâtres chasseurs d'une insaisissable planète 9, comme Konstantin Batygin et Mike Brown, alias "Pluto killer". Si certains astrophysiciens pensent qu'il y aurait même deux planètes, d’autres doutent de son existence, faute de données suffisantes. Mais le planétologue italien Alessandro Morbidelli, qui mène l’enquête sur ce qui a pu se passer il y a quatre milliards d'années, pointe que le vrai enjeu de cette traque concerne le changement de récit sur les débuts chaotiques de notre Système solaire.
Vertigineuse épopée
La nouvelle génération de télescopes va-t-elle fournir quelques réponses sur cette célèbre inconnue, qui pourrait révolutionner nos connaissances ? En suivant la quête de ces "archéologues du cosmos", y compris amateurs, et les débats suscités par la légendaire planète 9, peut-être déjà photographiée à leur insu, ce documentaire propose, cartes et images numériques à l’appui, une vertigineuse épopée au cœur de notre Système solaire, dont le paradigme est en passe d’être modifié.